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Cet article analyse les tensions internes et externes qui menacent le futur du Cameroun et propose des changements politiques et institutionnels afin que le pays ne plonge pas dans une crise violente en cas d’une transition imprévue. L’auteur démontre que les changements opérés depuis 2010 (code électoral, sénat, libération de certains détenus de longue durée) ne sont que des concessions de façade qui perpétuent la configuration monopolistique du pouvoir. L’auteur souligne, que face à la montée des menaces aux frontières et d’un profond mécontentement social, le Cameroun n’a pas d’autre choix que d’établir un changement politique et social pour ne pas devenir un autre foyer d’instabilité dans la région.