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Cet article analyse l’enjeu des élections présidentielles en Guinée en 2015, marquées par une scène politique clivée et ethnicisée ainsi qu’une épidémie d’Ebola qui continue à affaiblir l’économie du pays. L'auteur souligne que l’exécutif doit établir par le dialogue un cadre crédible pour les élections afin d’éviter le risque d’instabilité et de la violence interethnique, en offrant un dialogue global, direct et de haut niveau. Quant à l’opposition, elle doit résister à la tentation du pire et s’engager dans le dialogue avec de la rigueur technique et des revendications réalistes.