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Le rapport vient montrer aux acteurs confrontés à la problématique foncière au Burundi, que cette question est essentiellement une affaire de justice. Il attire l’attention sur la nécessité de la dépolitiser pour limiter toute manipulation. Il montre l’impératif de pallier les tares du système judiciaire actuel grâce au recours à un système judiciaire transitionnel consensuel, fondé sur une réhabilitation urgente de l’institution des bashingantahe, afin de constituer des tribunaux fonciers indépendants, à même de gérer la question épineuse de la réinstallation des réfugiés et déplacés.